Qu'est-ce que le SPM et comment l'apaiser ?

Qu’est-ce que le syndrome pré-menstruel ?

Le syndrome pré-menstruel, aussi appelé SPM apparaît chez de nombreuses femmes quelques jours, voire plusieurs semaines, avant l’arrivée de leurs règles. Il regroupe plus de 200 symptômes tous plus inconfortables les uns que les autres : maux de tête, fatigue, irritabilité, boutons, ballonnements, envies de sucre etc.

Et parfois, quand les symptômes escaladent jusqu'à un état dépressif passager, on parle même de trouble dysphorique pré-menstruel (TDPM).

En réalité, le SPM s'exprime (ou non) différemment chez chacune d'entre nous, et il existe d'ailleurs différentes catégories de SPM pour mieux s'y retrouver :

  • SPM - A : Anxiété, irritabilité, insomnies

  • SPM - C : pulsions sucrées, maux de tête, palpitations, transpiration accentuée

  • SPM - D : déprime, dépression

  • SPM - H : rétention d'eau, tensions dans le bas-ventre et les seins.

Alors, vous vous reconnaissez dans lequel ou lesquels ?

Ce SPM apparaît lorsqu’il y a un déséquilibre entre les oestrogènes qui sont majoritaires en période pré-ovulatoire, et la progestérone qui mène la danse en période post-ovulatoire. Il convient alors de comprendre la cause de ce déséquilibre pour pouvoir l’adresser de manière durable.

Trois pistes à parcourir si vous souffrez de SPM

  • Votre corps élimine-t-il correctement les hormones et en particulier les oestrogènes ? Il faut pour cela que vos organes digestifs (foie, intestin en particulier) fonctionnent de manière optimale, que votre microbiote soit équilibré et votre transit régulier.

  • Souffrez-vous de stress régulier, de surmenage ? Si c’est le cas, votre corps aura besoin de produire beaucoup de cortisol et va pour cela utiliser beaucoup d’une hormone appelée Pregnénolone et servant également à produire la progestérone entre autres. On se retrouve alors avec une priorisation de la fonction vitale qui est la réponse face au stress plutôt que la fonction reproductive qui est non vitale.

  • Ovulez-vous correctement ? En effet, la production de progestérone en phase post-ovulatoire va être assurée par le corps jaune, qui résulte lui-même du follicule après ovulation. En quelques mots, plus l’ovulation aura été de qualité, plus le corps jaune produira de la progestérone. Alors pour cela je vous invite grandement à apprendre à oberserver votre cycle pour constater votre ovulation et à vous assurer que vous n’avez pas de carences nutritionnelles (fréquentes après une prise prolongée de contraceptif hormonal) : protéines, bons gras, vitamines du groupe B, zinc, antioxydants, fer, iode, tous ont un rôle dans le bon équilibre hormonal.

Alors que faire ? Mes conseils

  • Une alimentation riche en vitamines et minéraux en consommant des produits bruts de saison et en ajoutant des crudités à chaque repas, des jus de légumes, des graines germées, des algues etc.

  • S’assurer d’aller à la selle tous les jours une à deux fois, et si ce n’est pas le cas s’occuper de sa tendance à la constipation avec une bonne hydratation, des fibres douces (principalement dans les légumes cuits), du mouvement quotidien, des auto-massages du ventre dans le sens des aiguilles d’une montre, et si besoin des cures de pré, pro ou symbiotiques pour lesquelles je vous invite à demander des conseils personnalisés.

  • Prendre un temps chaque jour pour vous demander comment vous allez, faire un body scan, souffler, masser votre corps, faire un exercice de respiration, relaxation, méditation, aller marcher, bref vous reconnecter à vous pour apaiser votre système nerveux.

  • Enfin, certaines plantes peuvent vous aider selon vos besoins : les infusions d’achillée millefeuille seront utiles pour aider le corps à bien détoxifier les oestrogènes, les graines de lin moulues dans l’alimentation moduleront également les oestrogènes, l’huile d’onagre favorisera l’installation de la progestérone et atténuera certains maux du SPM, et des plantes comme l’alchémille en infusion ou le gattilier en teinture-mère à prendre en phase post-ovulatoire permettront de soutenir votre progestérone.

Comme toujours, ces conseils sont à individualiser selon votre profil, et pour l’identifier du mieux possible je ne peux que vous inviter à apprendre à observer votre cycle menstruel à l’aide de la symptothermie !

Si vous ressentez le besoin de vous faire accompagner de près, n’hésitez pas à découvrir mon ACCOMPAGNEMENT HOLISTIQUE, et si vous souhaitez découvrir la symptothermie pour apprendre à observer votre cycle, le comprendre, et adopter une contraception naturelle et fiable, rendez-vous dans ma formation HEALTHY SYMPTOTHERMIE !

Marion Pezard