Mes conseils pour bien observer sa glaire cervicale
Vous commencez à bien connaître la symptothermie si vous êtes des habituées de la maison tant je vous en parle souvent. Il est vrai que j’ai développé une vraie passion pour l’observation du cycle et que cela rend mes journées pleines de rebondissements en vous accompagnant. Mais si à tout hasard vous étiez passées à côté de cette méthode incroyable de contraception et d’aide à la procréation, vous trouverez toutes les infos dans ce précédent article !
Aujourd’hui, je voudrais vous donner quelques astuces pour bien observer votre glaire cervicale, car ce n’est pas tâche aisée lorsque l’on débute la symptothermie ou simplement lorsque la sécrétion est un peu timide.
Qu’est-ce que la glaire cervicale ?
La glaire cervicale est un mucus plus ou moins épais ou filant, blanc, jaunatre ou rougeatre produit par les cellules sécrétantes du col de l’utérus sous l’impulsion des œstrogènes. Plus on approche de l’ovulation et plus elle est visible et de bonne qualité.
Son rôle est lié à la fertilité du couple car elle va permettre de nourrir, capaciter et filtrer les spermatozoïdes pour permettre aux plus vaillantes d’entre eux d’atteindre l’ovocyte à féconder au niveau de la trompe.
Il est donc intéressant de s’y intéresser en projet bébé, pour mieux cibler l’ovulation et s’assurer de sa qualité, mais également en projet de contraception pour justement éviter les rapports pendant la période de sécrétion de glaire cervicale qui est par définition fertile.
Ou, quand et comment l’observer ?
Quand ? Chaque jour, idéalement avant chaque passage aux toilettes.
Comment ? avec des mains propres en passant le doigt sur la vulve ou à l’aide de papier toilette.
Ou ? à la vulve et non au fond du vagin ou dans la culotte.
Maintenant que vous savez bien ce qu’est la glaire cervicale et comment l’observer, il est temps de vous partager mes 3 petits conseils !
Mes 3 conseils pour des observations optimales
Conseil N°1 : ancrer cette habitude, commencer aux WC par se laver les mains, puis observer la glaire avant d’uriner ou d’aller à la selle, et idem avant la douche, à chaque fois. Cela deviendra très vite un réflèxe.
Conseil N°2 : noter ses observations le soir selon ce que vous aurez identifié dans la journée. Préciser à chaque fois la couleur, la texture, le ressenti à la vulve. Si vous ne savez pas comment décrire, aidez-vous du tableau de glaire cervicale que l’on retrouve dans le manuel ou auprès de sa formatrice.
Conseil N°3 : ne pas hésiter à revenir sur les cycles précédents pour comparer. Le plus important est de voir une évolution dans vos observations et pas forcement une glaire de meilleure qualité façon blanc d’œuf à chaque fois. Pour cela, il faut quelques cycles avant de bien apprivoiser vos observations. Certaines méthodes proposent un « profil de base », ce n’est pas le cas de la symptothermie Sensiplan mais il est néanmoins essentiel de vous connaître et de comparer vos symptomes les jours après les autres.
Une fois que vous avez repéré ces observations, il ne vous reste plus qu’à les noter dans votre graphique ou application de symptothermie pour pouvoir les analyser.
Et si jamais vous avez encore du mal à observer votre glaire cervicale, il est possible de l’optimiser en phytothérapie avec par exemple des gélules d’onagre et des infusions de mauve, ou bien vous pouvez tout simplement opter à la place pour l’observation du col de l’utérus si vous êtes à l’aise avec votre corps.
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