Quatre plantes sauvages à récolter pour se faire du bien

Parmi les petits plaisirs du printemps, celui qui me plaît le plus est l’essor de la nature : observer les bourgeons éclore, les feuilles se développer à vitesse grand V, et les petits trésors médicinaux pousser sous nos pieds.

Alors si vous avez un jardin ou que vous prévoyez une balade en nature, je vous présente quatre plantes très communes que vous pouvez cueillir pour les faire sécher et consommer ensuite en infusion.

Avant tout, quelques précautions : assurez-vous de cueillir dans une zone non polluée et non traitée (on évite les bords de route), vérifier toujours à l’aide d’un visuel ou d’un livre que vous ne vous êtes pas trompé.e de plante et si vous avez le moindre doute ne la cueillez pas, munissez-vous de gants pour celles qui piquent !

Parmi ces petits trésors, on retrouve :

L’ortie, ultra reminéralisante elle est particulièrement appréciée pour tonifier les phanères (cheveux, ongles).

La mauve, très adoucissante elle contient des mucilages qui permettent de faciliter le transit mais aussi de favoriser les sécrétions du corps donc bien utile pour fluidifier un encombrement nasal mais aussi pour soutenir la production de glaire cervicale. Puisque ce sont des fleurs délicates, on fera attention d’utiliser une eau tout juste frémissante pour les infuser.

Le trèfle rouge, il parsème joliment les pelouses au printemps et regorge de bienfaits ! En plus d’être lui aussi très reminéralisant, il fait partie des plantes qui soutiennent les œstrogènes, bien utiles dans certains cas de dysovulation ou de syndrome des ovaires polykystiques.

La menthe, bien connue de toutes et tous. Mais non, elle ne sert pas qu’au mojito ! C’est une plante rafraîchissante mais aussi digestive qui pourra nous soulager après les petits excès.

Je vous recommande donc de les faire sécher à l’abris de la chaleur et de la lumière puis de les boire en infusion selon vos besoins (pas plus de 30g de plantes sèches par litre d’eau pour un adulte). Et bien entendu, vérifiez les contre-indications de chaque plante avant de les consommer.

Voilà, à vous les après-midi de cueillette en nature !

Marion Pezard